Il y a quelques temps, l’horizon d’un de nos avions a montré des faiblesses. En effet, l’horizon artificiel est composé d’un gyroscope en rotation entraîné par un moteur. La source d’énergie de ce moteur peut être électrique, mais pour pallier aux éventuels défauts d’alimentation, on a aussi des moteurs qui fonctionnent grâce à une turbine placée dans un flux d’air.

Pour créer ce flux d’air, soit on peut imaginer mettre un ventilateur et augmenter la pression en amont du circuit, soit on peut créer du vide en sortie du circuit. C’est la solution choisie en aviation car elle permet une meilleure régulation de la pression. On crée donc une dépression en sortie du circuit d’air, en amont de laquelle on place les turbines entraînant les servitudes, et en début de circuit un filtre à air qui empêche les poussières de contaminer ces pièces de précision.

La pompe à vide est une sorte de roue à aube entraînée directement par le moteur, et dont le fonctionnement dépend directement de la vitesse de rotation de celui-ci. Donc au ralenti, peu d’espoir d’avoir un bon flux d’air, par contre en vol, même moteur réduit, on obtient des valeurs suffisantes. C’est une vérification qu’on fait au point d’arrêt pendant les essais moteur, à 4000 RPM pour le moteur ROTAX et à 2000 RPM pour le Lycoming.

Il arrive parfois de vouloir tourner l’hélice à l’envers, mais à cause de telles pompes à vide, c’est à proscrire, car elles peuvent se détériorer. Pour comprendre cette limitation, vous trouverez ci-dessous l’article de Monsieur Suire. Bonne lecture.

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